Le texte ci-dessous est issu de la plaquette la parentalité positive éditée par le Conseil de l’Europe.
La parentalité positive renvoie à un comportement parental qui respecte l’intérêt supérieur de l’enfant et ses droits, comme l’énonce la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant qui prend aussi en compte les besoins et les ressources des parents. Les parents qui agissent ainsi veillent au bien-être de l’enfant, favorisent son autonomie, le guident et le reconnaissent comme un individu à part entière. La parentalité positive n’est pas une parentalité permissive : elle fixe les limites dont l’enfant a besoin, de manière à l’aider à s’épanouir pleinement. La parentalité positive respecte les droits de l’enfant et favorise l’éducation dans un milieu non violent.
Le concept de parentalité positive se fonde sur la série de principes fondamentaux suivants.
Les parents devraient apporter à leurs enfants :
- une éducation affective – en répondant à leur besoin d’amour, d’affection et de sécurité ;
- des structures et des orientations – en leur donnant un sentiment de sécurité, en instaurant des règles de vie et en fixant les limites voulues ;
- une reconnaissance – en les écoutant et en les appréciant en tant qu’individus à part entière ;
- une autonomisation – permettant de renforcer chez eux le sentiment de compétence et de contrôle personnel ;
- une éducation non violente – excluant tout châtiment corporel ou psychologiquement humiliant. Les châtiments corporels constituent en effet une violation du droit de l’enfant au regard de son intégrité physique et de sa dignité humaine.
En regardant pour la première fois cette affiche je n’ai pas vu les mains en premier mais cette petite fille qui se balançait, je trouvais cette affiche douce à observer, joyeuse, festive par les couleurs choisies.
Puis j’ai vu les mains qui soutenaient la balançoire.
En fait les mains sont notre premier contact au monde. Dès notre naissance se sont des mains qui nous accueillent : celles du médecin, de la sage-femme. Ont- elles été douces pour nous expulser du nid douillet du ventre de notre mère ? Ont-elles frappé nos fesses pour entendre notre premier cri ? Notre premier contact : une fessée !!!!!! Quelles empreintes laissent-elles finalement dans notre fonctionnement ? Serons-nos plutôt tendres, affectueux dans notre rapport aux autres ou plutôt revêches, méfiants avec notre entourage ?
Et les mains de notre mère, comment nous ont-elles portés ? Nous ont-elles bercés avec tendresse ?
Je vois aujourd’hui combien les mains sont importantes, combien elles sont puissantes dans notre quotidien.
Elles sont d’ailleurs présentes dans toutes nos actions. Elles peuvent aider à traverser une rue mais aussi frapper lorsque l’on passe derrière une voiture.
Elles peuvent enlacer lors d’un câlin mais aussi taper lorsque l’on n’agit pas selon les critères des adultes.
Elles sont le prolongement de nos ressentis, de nos émotions.
En donnant naissance à mes enfants, mes mains m’ont permis de passer d’un statut de mère au statut de maman.
Elles m’ont profondément fait grandir dans ma parentalité, dans le rapport à mes enfants. Je les observe et leur rend hommage.