L’écoute active : kesako ?

par | novembre 2023

Aujourd’hui le constat est simple : nos enfants ont pris toute la place dans nos familles. Nous sommes les plus heureux du monde quand on voit pour la première fois leurs petites bouilles d’amour. Nous craquons complètement quand ils nous sourient. Nous sommes gagas devant leurs premières vocalises. Ils sont bien sûr la prunelle de nos yeux. Ils font partis de tous nos projets. Ils accaparent toutes nos pensées. Ils sont nos principaux sujets de conversation. Et pourtant !

Pourtant certains moments avec eux nous pèsent. Leur présence nous fatigue, nous étouffe même parfois. Nous sommes heureux de passer des supers instants avec eux mais quand il est temps de reprendre le travail nous sommes soulagés de les laisser à la crèche, chez la nounou, à l’école.

Mais pourquoi vivons-nous toutes ces contradictions ? Pourquoi sommes-nous si bousculés par la présence de nos enfants ? Pourquoi ne sommes-nous pas juste légers, joyeux d’être avec eux ? Pourquoi avons-nous du mal à être à leur écoute ?

Et bien toutes ces questions nous les aborderons dans le Cycle d’ateliers  « Vivre et grandir ensemble »® créé par Catherine Dumonteil Kremer, avec laquelle je me suis formée pendant 3 ans pour pouvoir à mon tour proposer ce cycle. Une véritable formation pour les parents où tous les sujets concernant le fonctionnement des enfants sont abordés.

C’est un véritable voyage au pays de l’enfance.

Le premier atelier du cycle porte sur l’écoute active et le soutien.

Mais l’écoute active kesako ?

C’est un outil exceptionnel qui permet à l’autre de se dire, de se révéler à lui-même. Elle permet de s’exprimer véritablement. Elle implique une attitude qui traduise chaleur, bienveillance, confiance, tout en garantissant une juste distance à l’autre : la compassion.

Écouter l’autre c’est lui offrir un climat facilitateur pour qu’il fasse lui-même son propre chemin. L’écoute active c’est accueillir inconditionnellement la personne qui parle.

Le rôle de l’écoutant est de s’intéresser sincèrement à la personne qui se livre. Quand nous sommes dans cette posture d’écoute, nous nous appuyons plus sur le ressenti profond de la personne qui parle que sur les mots qu’elle prononce. Nous lui montrons ainsi notre confiance, nous ne la jugeons pas. Nous devenons un révélateur de ce qu’elle ressent. Nous l’aidons à poser des mots sur ce qu’elle ressent. Nous la guidons vers la résolution de ses problèmes.

Nous grimpons sur la montagne de l’autre pour comprendre ce qu’il vit.

Dans cet atelier vous allez explorer, expérimenter, mettre en pratique cette nouvelle façon d’écouter car ce processus n’est pas en soi naturel.

Plusieurs étapes, plusieurs temps sont à respecter pour que la personne se sente pleinement écouter.

Les silences sont tout aussi importants que les questions d’explorations par exemple : laisser le temps à la personne de s’intérioriser afin qu’elle aille au bout de son processus de réflexions.

Cette écoute est un cadeau pour soi, pour l’autre.

Pour soi parce qu’il nous permet de se délester de notre plein émotionnel, de nos difficultés du moment, des souffrances vécues dans nos relations.

Nous avons tous en nous un point d’équilibre où nous sommes joyeux coopératifs aimants, en lien avec l’autre. Mais quand « notre ballon émotionnel », terme inventé par Thomas Gordon un des fondateurs de l’écoute active, est trop remplit nous perdons notre sang froid, nous nous éloignons de l’autre. Nous focalisons notre attention sur le comportement de l’autre, nous le jugeons, nous le dévalorisons et nous ne sommes plus en capacité d’être en lien avec lui.

Pour l’autre pour qu’il se connecte à notre humanité, à notre intériorité. Pendant une écoute active l’autre ouvre son cœur, développe son empathie, sa compassion.

La relation à l’autre est une danse : son rythme est le lien entre ce que je ressens pour moi et ce que je ressens pour l’autre. Quand ce rythme est entrecoupé par des nos ballons émotionnels trop remplis, la danse perd toute sa légèreté, sa beauté, son intensité.

Ce premier atelier vous ouvre à tous ces possibles. Alors on le fait ensemble ce premier pas de danse ?